Le Collège National des Enseignants Hospitalo Universitaires de Médecine du Travail (CEHUMT) qui regroupe la totalité des professeurs et maîtres de conférence de la discipline « Santé et Médecine au Travail » a pris connaissance des nouvelles dispositions introduites par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002, dispositions qui concernent les formations des professionnels de médecine du travail.
Face à l’hétérogénéité de ces formations ils se font l’écho des inquiétudes des internes en cours de formation dans la discipline, inquiétudes qui se sont traduites par des interventions du Collège National des Internes de Médecine du Travail et de l’Intersyndicat National des Internes des Hôpitaux.
Les enseignants rappellent leur position commune définie en septembre 2000 sur la nécessité d’une professionnalisation des médecins du travail dans le cadre d’une spécialité médicale telle qu’elle a été définie par les instances communautaires européennes.
Ils proposent :
1 - en ce qui concerne la régularisation des médecins exerçant dans les services médicaux du travail ou dans les services de prévention sans les diplômes requis, que des exigences d’exercice pratique soient précisées dans les décrets d’application comme préalable nécessaire à l’inscription à l’examen prévu par la Loi.
Cette condition doit permettre de garantir un minimum de compétences pour l’exercice pratique de ces futurs médecins (cf. annexe 1).
2 - en ce qui concerne la reconversion de médecins généralistes prévue à l’article 194, ils réitèrent leur souhait d’une formation de qualité conduisant à la spécialité et proposent des modalités tenant compte de l’esprit de la réforme du 3e cycle des études médicales (cf. annexe 2).
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